On assiste durant les dix dernières années à un foisonnement d’études sur l’économie marocaine. Il s’agit toutefois moins de travaux universitaires, non publiés pour la plupart d’entre eux, que de rapports officiels. Ces derniers sont produits par l’Etat ou surtout pour son compte (administration, établissements et entreprises publics, collectivités locales, etc.). Dans le premier cas, il y a lieu de mentionner en particulier deux travaux inédits de plusieurs milliers de pages publiés à une année d’intervalle (2006, 2007): - Le rapport sur le cinquantenaire préparé sur instructions royales (50 ans de développement humain-perspectives 2025: 16 rapports transversaux, 1 rapport général, une synthèse générale, 75 contributions individuelles et «150 intellectuels» dont beaucoup, il importe de le souligner, mangent à tous les râteliers); - L’étude « prospectives Maroc 2030» préparée sous l’égide du Haut Commissariat au Plan (25 rapports sous-traités en partie à des consultants étrangers et dont bon nombre font double emploi avec le rapport sur le cinquantenaire). A ces travaux ponctuels s’ajoutent, sans être largement accessibles, ceux régulièrement commandés par les divers appareils d’Etat dans le but d’éclairer la décision publique. En matière de politique économique, financière et commerciale, l’Etat sollicite fréquemment l’intervention de multinationales du conseil dont
A l’heure où il est question de mettre en place un « nouveau modèle de développement », nous pensons qu’il serait utile de clarifier les choses pour savoir au juste de quoi on parle et cadrer le débat sur le plan conceptuel. Car les termes et les concepts ont bien un sens et une portée. Et c’est en respectant le sens des termes utilisés qu’on arrive à communiquer et à s’entendre.
Le constat et les questions que tout observateur objectif se posait depuis de nombreuses années à propos de l’économie marocaine sont connus : Un PIB de 110 à 120 milliards de dollars (soit à peine 0.14% du PIB mondial) ; Un PIB par tête de 3000 dollars, ce qui le situe au-delà du 120ème rang parmi les nations ; Un rythme de croissance à la fois volatile (au grès des aléas climatiques et de leur impact sur la production agricole) et faible (3 à 4% en moyenne sur la dernière décennie2) ; Un effort d’investissement, largement public, qui ne génère suffisamment ni croissance ni emplois ; Un commerce en déficit structurel qui témoigne de l’état d’un pays important à peu près le double de ce qu’il exporte ; Un déficit de financement croissant et un niveau d’endettement de plus en plus inquiétant...
Dire que les rapports marocains-algériens connaissent une grande tension, c'est un euphémisme.
Il faut faire en sorte que la situation ne bascule pas en un conflit ouvert.
Le dernier acte qui suscite l’inquiétude c’est la réception par le président français Emmanuel Macron lundi denier du chef d’état-major algérien ; une première depuis dix-sept ans !
Les dirigeants militaires algériens doivent réfléchir et éviter de jouer avec le feu ; et méditer bien cette phrase de l’auteur du Prince Nicolas Machiavel
« On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut ».
Dans cette réflexion, je me fais largement l’écho d’un sentiment d’indignation, presque unanime, que je partage avec une majorité d'intellectuels musulmans et non musulmans, tant dans mon pays que dans d'autres régions du monde.
Depuis le déclenchement de la tragédie palestinienne, j'ai souvent abordé la question de l'Occident, en particulier les quatre pays que sont les USA, la GB, la France et l’Allemagne, et des principes fondamentaux qui guident ses interactions avec le reste du monde. Ces principes justifient aussi bien ses actions militaires que ses alliances et ses soutiens. Ma référence à l'Occident découle de ma profonde conviction, partagée par plusieurs, qu'il porte l’entière responsabilité dans la tragédie palestinienne et les souffrances endurées par de nombreux pays musulmans.
Dans les précédentes chroniques sur Gaza , j’avais soutenu le constat suivant:
*Les pays occidentaux ont tout mobilisé ;
*Les pays arabes (sauf le Yémen) ont tout abandonné ;
*Le reste du monde a tout " ignoré ".
Mais en fait, le monde arabe officiel, dans sa grande majorité , participe, dans une large mesure, au génocide.
Comment ?
L’Europe a fait le choix de la sécurisation des politiques migratoires qui prône le renforcement du contrôle des flux migratoires qui s’étend progressivement de la sphère intérieure vers celle extérieure et détermine en même temps la création de zones tampons des flux migratoires sur le continent africain.
Paradoxalement, Ce combat acharné va à l’encontre des intérêts des acteurs économiques, même au sein de ces pays qui ont un besoin à la main d’œuvre étrangère, surtout dans quelques secteurs, tout en signalant que ces politiques migratoires ne permettent pas souvent à mettre fin ou au moins à atténuer le nombre des migrants arrivés en Europe d’une manière illégale ou légale par application des droits (l’asile, regroupement familial, l’étude…).
e 26 septembre 2022, les gazoducs sous-marins Nord Stream 1 et 2, reliant la Russie à l'Allemagne à travers la mer Baltique, ont été détruits.[2]
Cette destruction, qui a soulevé de nombreuses questions, met en évidence l'importance cruciale du gaz naturel dans le monde d'aujourd'hui.
Plus qu'un simple carburant, le gaz est devenu un enjeu géopolitique majeur, influençant les relations entre les nations, en particulier en Europe.
La Russie joue un rôle prépondérant dans le secteur gazier ; elle en possède d'immenses réserves, ce qui fait d’elle l'un des plus grands producteurs au monde.
Par ailleurs, l’Europe en est le principal marché d’exportation. En effet, elle dépend du gaz russe pour une partie importante de son approvisionnement.
La proximité géographique entre la Russie et certains pays européens facilite le transport du gaz par des gazoducs, ce qui inquiète certains pays européens quant à la possibilité que la Russie exploite son gaz comme un moyen de pression politique.
Les événements géopolitiques des dernières années, notamment depuis l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir en 2000, ont mis davantage l’importance du gaz dans la politique internationale.